Récemment diplômée d’un Bachelor en architecture à Genève, Céline, 23 ans, a rejoint les équipes de Transvoirie le temps d’un job d’été.
Elle nous confie ses impressions.
Le métier d’aide-voirie
Au départ, j’avais beaucoup d’appréhension, tant au niveau des odeurs que génèrent les ordures que de la charge physique liée à ce travail, mais c’est supportable. Les ripeurs m’aident quand c’est trop lourd. J’apprécie énormément l’esprit de solidarité.
J’ai également été surprise par la quantité de déchets récoltés ! Par exemple passer trois fois par semaine pour la collecte du papier / carton dans une commune me semble assez impressionnant.
Beaucoup d'objets pourraient bénéficier d’une seconde vie ou servir à nouveau ! Nous pouvons encore faire beaucoup pour diminuer la production de nos déchets.
Une femme dans un métier d’homme ?
Être une femme dans ce métier présente plusieurs avantages : certaines personnes nous invectivent lorsque le camion bloque la circulation. Dès qu’ils s’aperçoivent que c’est une fille derrière le véhicule, ils changent de comportement, c’est amusant.
J’ai eu d’ailleurs d’agréables commentaires d’habitants qui m’ont félicitée du travail accompli. Ils n’ont pas l’habitude de voir une femme derrière un camion voirie.
Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?
- Être dehors quand il fait beau.
- L’utilité de ce métier : cela apporte une certaine satisfaction de préserver la propreté de nos communes.
- Rencontrer de nouvelles personnes : je découvre un autre environnement que celui de mes études.
La suite pour toi ?
Je reprends un master en architecture, j’espère ensuite trouver un job fixe.
Nos remerciements à Céline pour avoir répondu à nos questions.